Lundi dernier, en lisant un article du Monde, je découvrais deux infos qui m’ont marqué :
- La Banque de France relevait ses prévisions de croissance pour 2021 à 5,75%, contre 5,5% auparavant
- J’apprenais que les chefs d’entreprise sont aujourd’hui soumis à une pression inattendue – le manque de personnel – alors que l’activité reprend vigoureusement et l’absence de main d’œuvre se fait sentir.
Une citation m’a surtout interpellé : « C’est l’euphorie générale, tous nos clients sont débordés. La principale préoccupation des chefs d’entreprise, aujourd’hui, est de gérer les problématiques de ressources humaines (…) Les chefs d’entreprise ont des cernes sous les yeux, mais ils sont heureux.» Malgré le défi que représente ce manque de main d’œuvre, dû à une reprise soudaine de l’activité, cette fin de citation était pour moi comme une bouffée d’air frais.
Oui, je me réjouis pour tous ces entrepreneurs, décideurs, chefs d’entreprise, qui ont traversé des mois difficiles, qui ont vu souvent leur trésorerie fondre comme neige au soleil du fait des conséquences pandémiques sur leur activité, et qui sont pourtant le moteur économique de notre pays. La France du travail reprend des couleurs !
Un retour à la normale en 2023 ?
Toujours selon la BdF, la croissance du PIB pourrait atteindre les 4% en 2022 puis 2% en 2023. Alors oui, c’est loin, et nous avons appris à vivre depuis l’année dernière avec un horizon de visibilité bien plus court. Au sein de Mon Agent De Recouvrement, nous avons accompagné énormément d’entreprises pendant la crise pandémique pour leur permettre d’avoir un flux de trésorerie régulier. Nous le faisions avant, nous l’avons fait pendant et nous continuerons à le faire. Notre vigilance reste intacte.
Pourtant, j’ai aussi envie de croire que le « pire » est derrière nous. Je pense aussi aux jeunes, qui ont eu toutes les difficultés du monde pour accéder à un premier emploi depuis le début de la crise.
Là encore, la BdF envoie des signaux positifs. Elle s’attend ainsi à des « créations nettes d’emplois assez significatives de 2021 à 2023 », avec un taux de chômage qui « atteindrait 9,3% au cours du premier trimestre 2022, avant de décroître nettement en-dessous de 9% en 2023. »
L’horizon est lointain. Mais il donne de l’espoir. Et l’économie d’un pays a aussi besoin de perspectives positives et sereines pour être performante.
Entreprises : fortes hier, encore plus aujourd’hui et demain ?
La reprise économique est certes là, et elle est indéniablement la conséquence de l’amélioration des conditions sanitaires que nous constatons actuellement. Personnellement, j’y vois aussi les fruits de l’incroyable résilience dont ont fait preuve les femmes et hommes qui dirigent des entreprises.
Ils ont su s’adapter : développement du télétravail, digitalisation des activités, approvisionnement local et diversifié renforcé, meilleure efficacité énergétique, etc. Les crises sont souvent des périodes propices aux évolutions et les entreprises françaises ont su adapter leurs modèles d’affaires.
Je ne doute pas une seconde que cette réorganisation des process leur permettra d’aborder l’avenir avec confiance et d’accéder ainsi à de nouvelles opportunités d’affaires.
C’est tout le bien qu’on peut leur souhaiter !